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Jacques Blouet fut également l’entrepreneur de la réédification de l’ancienne église de Guichen.

En 1711, le domaine fut vendu à Pierre Gouin. Sa fille, Françoise Rose Gouin, qui avait épousé René Louis Courtoys, Sieur de la Villehasselin en hérita.

Sa petite fille, Marie Rose Courtoys, (1730-1821), se maria en 1750 avec Vincent Paul Pinczon du Sel, officier. Elle apporta en dot la Quémeraye et le Courtillon, ils partiront tenter fortune à l’Ile Maurice.
Ils eurent un fils, Joseph Auguste (1754-1794), qui s’installa en Guyane. Ruiné, il embarqua avec son fils Hippolyte, alors âgé de 4 ans, pour rejoindre l’Amérique. Joseph Auguste mourut en mer et son fils fut recueilli par une famille américaine. Hippolyte ne retrouvera sa famille bretonne qu’en 1802. Il fut maire de Guichen sous la Restauration. En 1856, à sa mort, la Quémeraye revint à son fils. Thomas Paul Pinczon du Sel, né en 1812. Entre 1880 et 1890. Thomas Marie, fils de Thomas Paul, décida de bâtir, à côté, la Nouvelle Quemeraye.

En 1902, la Quémeraye (ou Quémerais) devint la propriété de Jean Pinczon du Sel, Officier de cavalerie. Leur fils, prénommé également Jean, entra à l’école de l’Air d’Aix en Provence. Il devait logiquement hériter de la Quemeraye mais il fut tué lors d’un combat aérien en 1939.

Pendant l’occupation, la Quemeraye servit de cantonnement aux Allemands qui avaient un poste de commandement à la Massaye.

En 1948, L’ héritier étant mort au combat, son père laissa sa maison à ses nièces Anne et Madeleine de Boisanger. Les enfants de cette dernière sont les actuels propriétaires des lieux.

L’année 2011 sont fêtés quatre siècles de présence ininterrompue de la famille à la Quemeraye !